Voici la berceuse amérindienne Ani Couni avec traduction française.
Petit carnet de motifs amérindiens
Voici qui peut être intéressant pour faire des motifs de boules de Noël ou des coco de Pâques ; tant qu’à moi, je les utilise pour mon thème amérindien. Je fais cette activité début novembre pour développer la motricité fine. Cela ajoute également des mots à leur vocabulaire. Comme il est difficile de faire ces motifs, j’établis une procédure pour les aider à progresser. C’est de toute beauté !
Dans un premier temps, les enfants trouvent en grand groupe des façons différentes de faire des lignes droites. Il s’agit alors de lignes horizontales, verticales, obliques, des formes géométriques, des créneaux, des lettres majuscules, des éclairs, des escaliers… Ils utilisent leur petit carnet personnel (en pièce jointe) pour se pratiquer à être plus habile en faisant 3 sortes de lignes.
Par la suite, nous trouvons en grand groupe différentes façons de faire des lignes courbes. Il peut alors s’agit de spirales, de 6, 8, S, O, de vagues, de sauts de grenouille, de guirlande, de fleurs, de nuages…. Ils retournent à leur petit carnet pour se pratiquer en choisissant 3 sortes de lignes courbes différentes.
Sur la 3e page du carnet, les enfants se pratiquent à faire 3 sortes différentes de suites logiques préalablement travaillées en classe à quelques reprises, dans diverses situations : rythmiques, mathématiques, arts….
Dans la 4e partie du carnet se trouve d’abord la pratique du motif amérindien vécue en grand groupe.
Je donne les consignes aux enfants, le fais devant eux puis à leur tour, ils le font dans leur carnet.
Méthode : *nous devons d’abord tous faire une suite logique composée soit de triangles, carrés ou rectangles afin de pouvoir travailler au coin des angles. Ex. : carré-triangle-carré-triangle… ;
*nous devons ajouter à l’intérieur d’une de ces formes une sorte de ligne. Ex. : faire une spirale dans les triangles ;
*nous devons faire de même dans les autres formes. Ex. : faire des nuages dans les carrés.
Chaque angle doit maintenant avoir sa sorte de ligne. Ex. : sommet des triangles, faire des guirlandes et en bas des sauts de grenouille.
Il faut changer de couleur à chaque fois. Ex. : les guirlandes rouges, les sauts de grenouille en bleu…
Dans la dernière partie du carnet, chacun invente son propre motif. Je leur rappelle les consignes ci-haut mentionnées. Nous nous attendons à chaque étape pour le faire ensemble et être certain que les enfants n’omettent pas une étape.
Le motif est réinvesti dans un bandeau et une tunique amérindienne. (voir photo)
Pour savoir comment créer un motif, j’ai donné les consignes suivantes pour en faire un tous ensemble. Puis, ils en ont créé un à leur goût.
Voyez quelles consignes ont été respectées :
1- Dessine en vert une suite carré, triangle, carré, triangle…
2- Fais un cercle orange au milieu des triangles.
3- Dessine une étoile jaune au milieu des carrés.
4- Fais un saut de grenouille violet sous les triangles.
5- Dessine une guirlande rouge au-dessus.
6- Fais des lignes brisées bleues au-dessus des carrés.
7- Dessine une guirlande orange sous les carrés.
8- Ajoute des petits points noirs en différents endroits.
Le tour est joué !
Exemples de motifs
Une idée de Chantal Frégeau
Les enfants se sont regroupés selon une caractéristique qu’ils ont formant ainsi 5 équipes. Les renards sont rusés, ont des trucs pour parvenir à leur fin ; les lièvres sont agiles ; les balbuzards (sorte de faucon) sont observateurs ; les castors sont travaillants ; les orignaux sont majestueux. Ce thème est tiré du matériel pédagogique Cogito et Imagine et moi.
Je fais vivre des activités d’arts plastiques (pâte à modeler, pastels secs : voir photo sur laquelle j’ai ajouté la ligne noire pour mettre en évidence la forme de l’enfant) et d’habileté motrice (chasse aux orignaux et aux lièvres, pêche) par clan.
Une fois, ils ont dû faire des consensus autour d’un collier (voir photo) qu’ils avaient à faire : ils devaient convenir des types de lignes à dessiner sur le papier.
Élection
Par la suite, nous nous sommes questionnés pour trouver les qualités d’un bon chef dans le but d’en élire un dans chaque clan (ils se fient sur celles du grand chef de la classe : l’enseignant). Je vous fais le compte-rendu de ce que les enfants ont dit.
Un bon chef doit …
*respecter les autres
*être discipliné, calme, courageux, juste et aimant
*avoir de bonnes idées
*savoir écouter les autres
En clan, ils se sont regroupés pour confirmer aux autres si chacun se voit avec les qualités énoncées et s’il désire poser sa candidature. Un clan peut donc avoir 1-2-3-4 propositions : c’est la classe maintenant qui décidera en votant. Il s’agit de faire lever les candidats de chaque clan ; les autres vont se mettre devant le choix qu’ils trouvent le meilleur. Nous avons maintenant 5 chefs à qui ont doit obéissance ! Ils auront quelques occasions de décider pour le clan ! Ils vivront également quelques privilèges.
P.S. Préparer les élèves juste avant à réagir adéquatement en cas de non-élection (gestion d’émotion).
Une idée de Chantal Frégeau
Les Amérindiens chassaient pour se nourrir. Ils étaient d’excellents trappeurs et chasseurs. Avec leurs grandes connaissances des animaux et de forêt, ils reconnaissaient très bien leurs traces. De cette façon, ils pouvaient savoir rapidement à quel animal elles appartenaient.
Trouver à l’aide de livres ou internet des traces et des images d’animaux. Photocopier ses images et les traces. Plastifier au besoin et inventer des jeux.
Jeu d’association de la trace et de l’image
Jeu de devinette
Jeu de sériation
Jeu de piste
Chasse organisée dans la classe.
Fabriquer des pistes avec des empreintes (patate, carotte, pomme, mains, pieds, etc.)
Sites internet intéressants :
http://pages.usherbrooke.ca/resscout/empreint.htm
http://www.coulmes.net/traces.html
http://www.canadiangeographic.ca/cgkids/francais/flash/games/animalprintsMatch_fr.swf
Façon unique de travailler la gravure sur métal. Vous pourriez choisir d’illustrer un tipi, un totem, un pot de poterie mais voilà qu’on vous propose une plume.
Plume métallique
Avec un crayon à la mine, tracer à l’aide d’un stencil en carton, une plume sur du papier à embosser. Ensuite, tracer les lignes intérieures de la plume en s’inspirant d’une vraie plume. Vous obtiendrai la marque “fossilisée” d’une plume. Peindre avec de l’écoline de couleur. Effet très joli sur le métal ! Colle le produit final sur un papier de construction de couleur et le tour est joué.
Variantes de fossiles :
Avec de la pâte à modeler, faire une grande galette bien plane. Ensuite, y déposer une plume, un morceau de tissus ou un autre petit objet et passer plusieurs fois un rouleau. Retirer l’objet et analiser le “fossile”.
Idée de Fanny Archambault et Manon Gaudette, Roméo-Forbe
Article mis en ligne par Amélie Fontaine
Activité peu banale, elle permet aux enfants de toucher, de comparer et d’associer différentes fourrures.
Fourrures
Sur un grand carton, coller les échantillons de fourrure en leur donnant un numéro. Puis trouver les images des animaux auxquels appartiennent ces fourrures. Plastifier les images et écrire au verso le numéro et le nom de l’animal.
En collectif, en jeux libres ou en ateliers, les enfants jouent à associer les images à la bonne fourrure.
Pour aller plus loin : Faire des devinettes
Devine de quel animal je parle
Exemple :
Sa fourrure est blanche en hiver, elle est très douce et on dit que sa patte porte chance.
Il faut aller dans un magasin de fourrure où l’on fait des retouches, ils ont souvent des bouts de fourrure ou des retailles. Si vous êtes chanceux, vous pourrez les avoir pour un sourire !
Idée de Manon Gaudette, Sylvie Perrot et Fanny Archambault
Article mis en ligne par Amélie Fontaine
Argile, pâte de sel ou pâte à modeler peuvent être utilisées pour faire de la poterie avec les enfants. À vous de choisir votre médium.
Quand nous pensons à la coiffure des Amérindiens, nous imaginons souvent de belles longues tresses. L’action de tresser peut servir à nouer les cheveux mais aussi à fabriquer des cordes très solides. À vos tresses !
Je tresse, tu tresses, il tresse…
L’action de tresser permet non simplement à s’amuser mais également à développer des habiletés motrices et une bonne concentration. Vous pouvez utiliser des longs cordons, de la laine, du gros fil, etc. À vous de préparer le coin de tressage. Voici un truc, attacher les cordons ou les fils à un objet fixe afin de faciliter la manipulation de ces derniers. Aussi, les cordons peuvent être de trois couleurs différentes.
Pour aller plus loin
Fabriquer la plus longue tresse jamais vue en attachant toutes les tresses fabriquées par les amis de la classe.
Dessins d’animaux peints avec les doigts ou avec différents objets à l’exception de vrais pinceaux.
Peinture à l’amérindienne
En jeux libres, en ateliers obligatoires ou en activité collective, peindre des animaux d’abord avec les doigts seulement et par la suite avec des objets de la nature. Faire quelques exemples avec les élèves et leur fournir un matériel varié pour qu’ils explorent à leur façon les différents outils.
Matériel nécessaire
Article mis en ligne par Amélie Fontaine
Les amérindiens avaient souvent un nom spécial donné par leur tribue. Imaginez que votre classe est une tribu amérendienne et ensemble donnez-lui un nom. Enfin, il faudra donner un nom spécial à chaque élève pour mieux le reconnaître au sein de la tribue.
La nature, les animaux, les astres et les éléments de la Terre font partie de la vie des amérindiens. Leur quotidien était empreint de leurs croyances. À partir de livres, d’images et d’histoires, amener les enfants à penser à quoi ressemblerait leur vie à l’époque des Amérindiens d’autrefois. Laissez-les parler de leurs connaissances et amenez-les à nommer des tribus. S’ils n’en connaissent pas, nommez-en quelques unes : Iroquois, Cris, Micmacs, Abénaquis, etc. (Voir sur Internet)
Ensemble, imaginez quel nom pourrait avoir votre tribu (classe).
Puis inventer un nom pour chaque élève de la classe, soit à partir de ses forces, de son caractère ou un trait de sa personnalité.
Exemple : Alexis se nommera “Aigle blanc” car il est un excellent observateur.
Enfin, chaque ami pourrait illustrer à l’aide d’un dessin, d’un masque ou encore un totem son nouveau nom. Il ne restera qu’à présenter ce dernier lors d’un rassemblement autour d’un “feu de joie” (fictif) au reste de sa tribu ou des autres tribus de l’école (autres classes).
C’est à vous de voir, grand chef !
Article mis en ligne par Amélie Fontaine